En 1966, Rémy Pollet rejoint l’école des ART ET MÉTIERS de Vevey en Suisse.

Après un an passé en section graphique, en 1967, il réussit le concours international de  photographie a l’école de Vevey.

En 1972, il crée un studio graphique et photographique , suit des séances de modèles vivants aux Beaux Arts de Lille et de Roubaix.

Dans les années 80, Rémy Pollet allie son travail photographique à sa peinture.  Il travaille principalement des portraits et des natures mortes. Sa palette de couleurs est plutôt sourde.

Dés les années 90, son travail pictural s’oriente vers l’expressionnisme, sa palette vire a la monochromie, l’humain est au cœur de ses sujets. Parallèlement il effectue des prises de vue en studio, voyage pour des catalogues de mode et des campagnes publicitaires.

Le soir de la Saint Sylvestre en 1990, la quasi totalité de ses œuvres, dessins, toiles et photographies stockés dans son atelier depuis les années 70, est détruite par le feu. L’incendie dans son atelier met un frein à son travail pictural qu’il mettra 5 années a reprendre.

Le gris et le noir font partie de son univers, les petits et moyens formats font place aux très grandes toiles, rappelant les toiles et les palettes noircies par la suie retrouvées après l’incendie. Des toiles a l’huile très riches en matière prennent forme. Une volonté de trouver une harmonie dans l’opposition : matité et brillance, opacité et transparence cohabitent.

Des huiles sur toiles de plus en plus minérales, <<asphaltiques>>, où la couleur n’a plus sa place. L’encre de Chine en 2010 est une nouvelle approche . Elle correspond a la recherche d’une expression libre qui permet d’obtenir des noirs profonds, sans remords, sur des papiers choisis.

Rémy Pollet ne cesse d’être sensible au sens des formes et de la lumière, à travers toutes ses rencontres .